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ne ville très touchée par le tourisme mais point central de nombreuses visites.

Beaucoup de magasins, beaucoup de taxis, beaucoup de Spas, beaucoup de touristes, beaucoup de bruit…

Notre petit hôtel super bien placé (Whayu Bungallow), avec un stade de foot qui le sépare des grandes routes. Personnel très sympa, hôtel propre, bonne cuisine, chambre nickel, climatisation et petit-déjeuner pour 25€/nuit.

Sac Ă  dos… sur le dos, on part pour une petite randonnĂ©e dans les rizières sur les conseils de l’Internet et confirmation de notre hĂ´te.

DĂ©part au niveau de l’hĂ´tel Abangan : monter jusqu’au Ibah Luxury Villa et prendre la petite ruelle sur la gauche.

Tout est plantĂ© puis ramassĂ© Ă  la main. C’est beau et c’est trop difficile pour la plupart des touristes : parfait !

Un paysan nous propose “gentillement” de nous cueillir une noix de coco (0,80€)

L’eau de coco est toujours fraĂ®che.

Une jolie randonnée de 10 kilomètres bouclée en 2h30 (sans se presser).

Pas de transports publics ici, et ça se voit sur les parkings des écoles.

Du coup on reprend des forces (Ă  l’hĂ´tel) : un Bakmi Goreng (1,6€) et un Nasi Goreng Enak (1,60€).

L’après-midi, direction la ForĂŞt des Singes. Pas de bijoux, rien dans les poches, rien de brillant : on est prĂŞt. (entrĂ©e : 0,20€/pers)

On y trouve des singes rassasiĂ©s par les touristes (on vous vend des bananes Ă  l’entrĂ©e mais pas le droit aux cacahuètes, pour leur santĂ©)

Il y a aussi des bĂ©bĂ©s singe et leurs mamans qui peuvent vite vous considĂ©rer comme une menace pour les petits (j’y ai Ă©chappĂ© de peu).

Les singes sont assoiffĂ©s (ou flemmards de descendre jusqu’Ă  la rivière),

Retour Ă  l’hĂ´tel : la piscine et ses nombreux occupants nous attendent pour nous rafraĂ®chir.

On termine la journĂ©e dans un Warung (petit restaurant), le Biah-Biah, avec des repas typiques IndonĂ©siens et Balinais : c’est très bon et pas cher (0,50€/2 brochettes ou un petit plat).

Deuxième jour : on a rĂ©servĂ© une balade Ă  vĂ©los via notre hĂ´tel (du coup on payera 375 000 rupiahs au lieu de 420 000 comme les autres). Le guide vient nous chercher Ă  7h50, l’hĂ´tel nous donne quelques fruits coupĂ©s pour le chemin.

Bali Budaya Tours (Bali Eco) : ça appartient à des Australiens mais beaucoup de locaux y travaillent.

Le chemin d’une heure de minibus est long mais le paysage plutĂ´t sympa. On est 8 (2 Suisses, 2 Allemandes, une Canadienne et 1 New-Yorkaise), 2 guides et le chauffeur.

Première étape : petit déjeuner copieux au restaurant Lakeview. En face, le Mont Batur qui culmine à 1717 mètres ; sa dernière éruption a commencée en mars 1999 et a durée 15 mois ! À droite, le lac Danau Batur.

Deuxième Ă©tape, on s’arrĂŞte dans un jardin qui regroupe tous les fruits et Ă©pices plus ou moins typiques de l’Ă®le. Ça s’appelle Agro Farm et c’est complètement crĂ©Ă© pour les touristes, mais c’est sympa.

Une personne fait pas très bien semblant de torréfier le café ; elle arrête environ 0,5 secondes après notre passage.

Il y a quelques Luwak Ă  qui on donne des grains de cafĂ© Ă  manger. Ils les rĂ©cupèrent… après la digestion puis ils sont torrifiĂ©s. Le cafĂ© de Luwak est très cher.

Dégustation de cafés de de thés. Le café au lait de coco et les thés au mangustan ou citron sont vraiment très bons.

On goĂ»te des fruits Ă  la peau de serpent (Salak) : ça ressemble Ă  de l’ail et ça a un petit goĂ»t d’ananas.

Estelle se roule une cigarette tranquillement avec du tabac qui pousse Ă  Bali.

Entre temps on a pris les vĂ©los et c’est partit pour 25 kilomètres de descente ! Premier arrĂŞt dans un village traditionnel (et un vrai). Le village est dĂ©coupĂ© en plusieurs fonctions : le point central est le temple (chaque famille Ă  son temple !)

On y perdra deux personnes du groupe. #tourista

Les porcs sont une rĂ©serve d’argent en cas de besoin comme une hospitalisation.

La cuisine ou les femmes prĂ©parent les repas de toute la journĂ©e, d’un seul coup.

…puis des plus jeunes les tressent pour faire des panneaux qui serviront pour les toits ou les murs.

Sur le chemin on voit du riz…

…beaucoup de riz ! Mais aussi des centaines de temples, tous les corps de mĂ©tiers inimaginables, tout le monde vous dit bonjour, les enfants vous tendent des fleurs sur le retour de l’Ă©cole : on aurait aimĂ© filmer toute la descente 🙂

On verra aussi l’arbre sacrĂ© d’Avatar, ou un simple arbre cinq fois centenaire, je ne sais plus.

Le terrain de foot

Dernier stop chez une famille de sculpteurs. Ă€ Bali, la sculpture sur bois est très prĂ©sente. Pour faire des portes, des volets ou reprĂ©senter des divinitĂ©s. Rien n’est fait en Chine pour les touristes, on voit les sculpteurs au travail.

Pour finir, le guide propose de faire les 8 derniers kilomètres de montĂ©e Ă  vĂ©lo ou en voiture. J’ai voulu le faire Ă  vĂ©lo (et j’Ă©tais le seul) : j’ai cru mourir dessĂ©chĂ© tant il faisait chaud, ça ne faisait que monter ; mais ma condition physique hors du commun m’a aidĂ©e pour terminer en 20 minutes.

Sur le chemin il me demande ce que veut dire “J’ai une petite quequette”. Il rigolait jaune quand je lui ai expliquĂ©…

Une très belle journĂ©e s’achève par un bon dĂ©jeuner (compris dans la visite) après 25 (ou 33) kilomètres de vĂ©lo. C’est la journĂ©e des mariages aujourd’hui donc il y a aura beaucoup de circulation sur le retour. Sur le calendrier il y a entre 5 Ă  10 jours par an pour se marier.

La mariĂ©e vient s’installer chez son futur Ă©poux (ou sa famille), de nombreuses portes sont dĂ©corĂ©es pour l’occasion, chacun fait en fonction de ses moyens.

Dernier petit déjeuner, les enfants qui nous ont réveillé tous les matins passent en nous saluant.

Le chauffeur qui nous a rĂ©cupĂ©rĂ© Ă  l’aĂ©roport nous emmène Ă  Amed pour 425 000 rupiahs avec quelques arrĂŞts prĂ©vus sur la route.

On refait les valises et c’est parti pour Amed.

L’hĂ´tel Ă©tait vraiment sympathique et bien placĂ© mais un peu bruyant avec l’Ă©cole Ă  200 mètres si on veut faire la grasse matinĂ©e (ça tombe bien, ce n’Ă©tait pas notre cas).

OĂą on a dormi Ă  Coron ?

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