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Départ à 4h00 du matin vers Orly pour le vol de 7h15 direction Marrakech.

Un chauffeur nous attend à l’aéroport, on met 30 minutes pour arriver au Palais Paysan et y découvrir le décor pour les 10 prochains jours.

L’hôtel a seulement 16 chambres mais il n’y en aura jamais plus de 4 d’occupées (voir une seule les derniers jours : nous !).

Piscine de 26 mètres de long, personnel aux petits soins, cuisine de bonne qualité, jacuzzi, hammam, calme total et belle vue sur l’Atlas : que demander de plus ?

Jour de tournage pour une publicité à l’hôtel, on nous offre exceptionnellement toutes les activités habituellement proposées. On commence par une dégustation de thés avec les herbes du jardin.

Démonstration de fauconnerie, calligraphie Arabe et cours de cuisine avec le chef de l’hôtel.

Premier jour

Le petit déjeuner est royal, tout est fais maison, tout est frais. De quoi (presque) tenir jusqu’au soir, on comprend mieux pourquoi le manager nous a déconseillé une pension complète pendant la réservation.

10h00, il fait à peine 35 degrés, le temps parfait pour une balade à vélos jusqu’au village Berbère à 2 kilomètres. C’est la saison des figues de barbarie, il y en a tout le long du chemin.

Le retour est en montée, obligés de faire une pause toutes les 3 minutes avec les 42°c…

Il nous faudra au moins 2 jours au bord de la piscine pour nous remettre de nos émotions.

Direction Marrakech

On commence par le Jardin Majorelle.

Direction les souks de Marrakech. Je m’attendais au pire après tout ce qu’on peut entendre mais on a pu s’y balader avec très peu de sollicitations.

Premier stop, la place des Épices (et son café qu’on trouve sur tous les guides).

On approche de la place Jemaa el-Fna. Au moins 300 vendeurs de jus d’oranges pressées et un paquet de restaurants pour contenter la masse de touristes et de Marrakchi.

Certains serpents semblent à moitié morts sous la chaleur et les nombreuses manipulations mais on gardera nos distances…

Les locaux sont principalement intéressés par les jeux et les conteurs d’histoires d’après ce qu’on a vu.

Le minaret de la Koutoubia.

On se dirige vers Le Foundouk, un restaurant facilement recommandé aux touristes, avec un belle terrasse et une bonne cuisine.

La journée s’achève et Marrakech se réveille. C’est les vacances et il fait trop chaud en août alors tout le monde sort la nuit. Il y a énormément de monde, jusqu’au terre-plein au bord des routes qui servent de parcs à pique-nique.
Seul regret, ne pas être venu une deuxième journée car il y a finalement beaucoup de choses à voir ! Une occasion d’y retourner…

Repos !

Le restaurant nous cuisine ce qu’on veut le soir ; en général ils nous proposent des plats du jour le midi quand ça ne se fait pas à la commande.

Premiers tests “d’astrophotographie” pendant les nuits étoilées d’août.

La vallée de l’Ourika

La journée la plus grise du séjour, c’est le jour où on a réservé un guide avec Légendes Évasions.

Premier stop au marché Berbère de Tnine .

Chaque coin du marché à sa spécialité : légumes, volaille, abattoirs, restaurants, coiffeurs-barbiers-dentistes, outils, cordonniers… c’est immense. Un coin entier est dédié aux tajines et aux brochettes, ça donne faim !

Évidemment, l’abattoir est entièrement à température ambiante, mais “tout est vendu très rapidement” d’après Youssef, notre guide.

Petit stop boutique à une coopérative de femmes (principalement divorcées ou veuves) qui font de l’huile d’Argan et tous ses dérivés.

On s’arrête à Setti Fatma pour voir les cascades, même si le guide nous l’a déconseillé car très touristique.

Les 500 premiers mètres sont longés par des restaurants et vendeurs en tous genres. Un guide pour monter coûte 100 dirham mais ce n’est pas du tout indispensable si vous pouvez vous débrouiller à grimper (le chemin n’est pas facile).

Il y a beaucoup de Marrakchi qui quittent la chaleur étouffante de la ville pour venir se rafraîchir. Apparement le week-end il y a des heures de bouchons avant même de débuter la montée. On s’arrête à la deuxième cascade (sur 7) car on a seulement 1 heure sur place.

Le concept tout le long de la rivière : des restaurants pieds dans l’eau. On s’y arrête pour manger un très bon tajine Berbère.

On grimpe ensuite dans les montagnes, on est désormais les seuls touristes.

Chaque village a la couleur de la terre qui l’entoure.
On est face à Oukaïmden, la station de ski la plus connue du Maroc. Elle est à 2600 mètres d’altitude et en plein développement.
Derrière, le Toubkal, plus haut mont de l’Atlas (4167m) : accessible en 2 jours de marche et une nuit en gîte.

Plateau du Kik : désertique l’été, verdoyant l’hiver.

Au loin le lac artificiel de Takerkoust (créé par un barrage hydroélectrique) et la ville du même nom.

Dans cette région, les dromadaires servent uniquement pour balader les touristes.

Dernière étape de la journée : le désert d’Agafay.

Ce n’est pas un désert de sable mais de roche qui s’étend sur plusieurs centaines d’hectares.

Après 10 heures de balade, il est l’heure de rentrer.

Pour notre dernière soirée, on est les seuls clients de l’hôtel et ils nous ont préparé un petit dîné dans le jardin.

Couscous Royal romantique, le chef nous aura bien fait plaisir pendant tout le séjour : tajines variés, carrés d’agneau et Saint-Pierre ont fait parti de notre alimentation principale (cuisine un peu grasse si on veut chipoter).

Notre avion est à 17h, ça nous laisse le temps de prendre un dernier repas au bord de la piscine, sous les oliviers.

21h00… bonjour Paris ! On a perdu 15 degrés, il fait seulement 28 à Paris…

Où on a dormi et mangé à Marrakech ?

  • Le Palais Paysan  : petit paradis à 30 minutes de Marrakech ; service, chambre et restaurant au top !
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