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Après 14 heures de routes, on arrive dans l’appartement louĂ© sur Airb’n’b. Il est situĂ© Ă  Prenzlauer Berg, au nord de Berlin. C’est un grand appartement lumineux dans un immeuble typique Berlinois, il est entièrement rĂ©novĂ© et nous sommes les premiers locataires et il n’est pas du tout Ă©quipĂ©, peu optimisĂ© pour accueillir 8 personnes, 100% IKEA…

Premier jour

Tous les dimanches Ă  Berlin il y a des marchĂ©s aux puces. Chaque marchĂ© Ă  sa spĂ©cialitĂ©, celui de Mauerpark est un des plus grand et plus variĂ© : un cĂ´tĂ© marchĂ© et l’autre plutĂ´t brocante.

Petite pause currywurst et frites maison.

Il y a beaucoup de Punks des annĂ©es 80 qui ont aujourd’hui vieilli, mais qui gardent une pointe de style.

Un peu d’humour au dĂ©tour d’un magasin de frippes.

Le soir, on prend un burger chez Burgermeister. Mon bacon-burger est Ă  4,40 € + 1,50 € pour les frites + 1,50 € pour une bière. C’est super bon, frais, gĂ©nĂ©reux, ça ferme Ă  4h du matin et c’est 2 fois moins cher qu’Ă  Paris !

Ensuite, on va prendre quelques cocktails autour d’un babyfoot chez Madame Claude. On tombe le mauvais soir : pas de DJ mais des « artistes » qui passent une musique expĂ©rimentale qui ne faisait danser qu’eux…

Surprise en sortant : 20 cm de neige.

Deuxième jour

Direction l’hyper centre, Mitte. On commence directement avec la pause déjeuner chez BBQ Kitchen. Pas cher et plutôt bon. On peut aussi manger du poulet chez Henne ou Hühnerhaus.

Juste à côté de la grande galerie commerciale de Hackescher Hof, il y a Haus Schwarzenberg avec quelques créatures de métal, une galerie d’art et un bar sympa.

Ă€ l’Ă©tage une boutique de sĂ©rigraphies et livres d’art.

Passage aux parcs James-Simon et Montbijou en direction de l’île aux musées.

L’île est composée de 7 musées d’état, mais on peut y passer juste pour admirer la densité de bâtiments historiques (classés au patrimoine de l’UNESCO).

On passe devant le Berliner Dom (cathédrale de Berlin), mais on n’y entrera pas à cause du froid et la longue file d’attente.

Le soir, on fait quelques courses, au dĂ©tour du rayon « apĂ©ritif » une petite surprise…

Troisième jour

Direction la mairie de Berlin : La Rotes Rathaus.

Il est l’heure de manger allemand ! Direction Hofbräuhaus : choppes de 1 litre de bière, pied de cochon, Schnitzel, saucisses…

Devant la mairie c’est Ă  l’image de Berlin : en construction… Ici, c’est une nouvelle ligne de mĂ©tro qui est installĂ©e.

Point de passage obligatoire : Checkpoint Charlie : ancien poste de frontière entre l’est et l’ouest, il y en avait 3 et Charlie est le plus touristique.

Un peu plus loin, le musée « Topographie des Terrors » et 150 mètres de mur intact.

Le musée est basé sur l’ancienne place du siège de la Gestapo, il est dédié à la documentation sur les stratégies, les planifications et les actions terrifiantes et meurtrières de la Gestapo, des SS et de la Sécurité du 3e Reich.

La documentation est ultra complète et la scénographie de qualité, de quoi y passer des heures si on veut être incollable sur la Gestapo.

Quatrième jour

Découverte du « ring », une sorte de RER version Périphérique parisien, super pratique.

On arrive au château de Charlottenburg en 45 minutes. C’est la plus ancienne rĂ©sidence des Hohenzollern et le plus grand palais de Berlin. C’est sympa, mais ça ferme Ă  14h le 31 dĂ©cembre…

Après un petit tour, pour se réconforter on va manger une très bonne pizza en face, chez Opera Italiana.

Depuis la veille, les feux d’artifice résonnent dans toute la ville, mais le 31 au soir c’est non-stop jusqu’au petit matin. C’est une vraie tradition Allemande ça donne une ambiance de guérilla à la ville (vidéo). Très peu de débordements, très peu d’accidents ; on essayera de voir le feu d’artifice officiel porte de Brandebourg, mais l’accès était très restreint.

Cinquième jour

L’appartement porte les stigmates du jour de l’an, mais il fait très beau : on se motive Ă  sortir.

ConsidĂ©rĂ© comme la plus grande galerie du monde avec ses 1,3 kilomètre de long, l’East Side Gallery regroupe 118 artistes originaires de 21 pays.

Du cĂ´tĂ© ouest, c’est rĂ©servĂ© aux graffitis.

Cette fois, on arrive à voir la porte de Brandebourg, il y a encore énormément de monde.

Plus de 2700 stèles en béton de 0 à 4,7 mètres de haut sur 20 000 mètres carrés. Inauguré en 2005, le projet a coûté 26 millions d’euros.

Elles sont censĂ©es produire une atmosphère de malaise et de confusion, mais la majoritĂ© des visiteurs sont loin de cette ambiance…

20 minutes de marches plus loin on trouve la Colonne des Victoires (Siegessäule).

Construite en 1864 puis déplacée et rehaussée sur une stèle de marbre par les nazis 1939 (ce qui la sauvera de la destruction, mais pas des impacts de balles), elle commémore les campagnes prussiennes de 1864, 1866, et 1870 (contre le Danemark, l’Autriche et la France).

Le ticket est à 3 € et il faut gravir 285 marches pour arriver tout en haut.

Après une bonne raclette, on sort Ă  l’Est de Kreuzberg.

Le Wilden Renate nous refuse l’entrĂ©e (comme Ă  beaucoup de monde devant et après nous pour nous rassurer…) on passe au Zur Fetten Ecke et au Barbie Deinhoff, une bonne soirĂ©e.

Jour six

Foundation New Synagogue Berlin. Construite en 1959 avec des techniques d’architecture uniques, le coupole ornĂ©e de feuilles d’or culmine Ă  50 mètres de haut, la salle de prière pouvait accueillir 3000 personnes assises.

Elle a été complètement rasée par la guerre ; le musée regroupe des pièces retrouvées dans les décombres ou cachées par les fidèles de la synagogues.

On monte Ă  l’Ă©tage qui est complètement vide en dehors du mur regroupant 50 000 juifs assassinĂ©s pendant la guerre (pas d’exposition temporaire en cours), ça n’empĂŞchera pas le gardien de nous rĂ©clamer les 4€/pers (qu’on ne payera pas).

Ă€ l’extĂ©rieur les 8 colonnes d’origine marquent l’ancien emplacement de la grande salle.

Pause déjeuner chez Thaï Inside, un des meilleurs Thaï que j’ai mangé en dehors de Thaïlande. L’addition est raisonnable en plus.

Le soir on sort dans un énorme club, Le Trésor. C’est dans une ancienne usine, c’est immense, il y a une « dark room » un peu glauque au sous-sol et une salle plus classique avec un son de fou à l’étage.

Jour sept : le retour

Après 2 heures de sommeil, il est l’heure de prendre l’ICE (le TGV allemand). En 8 heures et un changement à Mannheim on arrive à Paris.

Beaucoup de choses Ă  voir Ă  Berlin, une très bonne excuse pour y retourner un printemps et profiter des nombreux parcs de la ville…

Pas de doute, on est de retour chez nous, le vin chaud est passĂ© de 2 € Ă  5,50 €… (les burgers passent de 5 Ă  10 €, la pinte de bière de 4 Ă  7 €, le Kebab de 3 € Ă  5 €, les pizzas de 9 Ă  16 €… Paris !).

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