Arrivés à l’aéroport de Da Nang, on part en quête d’un bus mais ça semble plus compliqué que prévu. On se rabat sur un taxi dont le prix (écrit sur la porte) est de 400 00 dôngs (14€) pour rejoindre la vieille ville d’Hôi An en 40 minutes.
Premier jour
On commence par une visite de la vieille ville.
L’architecture est très préservée et unique. Pas mal de tricycles sur les artères touristiques. Il y a aussi les tours en barques et les rabatteurs pour faire des costumes sur-mesures…
Tout le centre est composé à 90% de magasins et restaurants, heureusement que les bâtiments sont beaux…
Le pont japonais, construit en 1593, reliait le quartier chinois et le quartier japonnais.
On essaye de s’éloigner du centre historique et touristique. En 20 minutes de marche depuis le centre, on peut trouver des quartiers de pêcheurs beaucoup plus calmes pour déjeuner ou boire un thé glacé.
L’après-midi, après une pause piscine, on loue des vélos pour 20 000 dôngs chacun (0,90€) et on se dirige vers la plage à 4 kilomètres environ.
Le nom du restaurant est inquiétant mais la viande de chien se dit : thit cho en vietnamien… (Chién = frit)
Ambiance plage de Vendée avec les vagues et le ciel menaçant.
Il y a des pêcheurs dans leurs bateaux-panier (ghe thùng chài). La forme arrondie permet de naviguer même sur des grosses vagues.
À peine le temps de débarquer et les pêcheurs vendent déjà leurs poissons et crabes.
Deuxième jour
Réveil à 4h30, le minibus passe nous chercher à 5h pour visiter les ruines du sanctuaire de My Son. L’Internet nous a dit qu’il y a beaucoup de monde à partir de 8h. 310 000 dôngs/personnes (10€) avec le retour en bateau.
Le premier temple en briques à été construit au VIIème siècle. Avant cela tout était en bois et a disparu lors d’un incendie. Les rois successifs ont construits des temples jusqu’au 9ème siècle. L’ensemble est destiné au culte hindouiste et perd son statut de capitale religieuse lors de l’introduction du bouddhisme comme religion d’état.
Entre les années et les obus de guerres, le site est relativement abîmé. Certains temples sont en voie de restauration mais on a un doute sur le résultat..
Il y a 70 temples répartis en plusieurs zones. C’est en archéologue français qui découvre les ruines en 1889.
On était le seul minibus à venir si tôt (9 personnes) et on ne regrette pas.
Deux heures plus tard, on prend une petite barque sous un soleil écrasant.
On s’arrête au village traditionnel (et très calme) de Kim Bong.
Les habitants sont connus pour leur travail du bois.
Fin de la visite vers 11h, on a zéro motivation pour le reste de la journée = sieste au bord de la piscine de notre petite guesthouse pour backapers 😉
Le soir on teste quelques spécialités de Hôi An au restaurant Canh Buom Trang. À part un service bien trop rapide, c’est super bon !
Fin du séjour à Hôi An : jolie petite ville mais trop envahie par les magasins en tous genres dans le centre. Heureusement que l’architecture est si particulière et qu’on puisse facilement s’éloigner…
Rendez-vous à 9h00 le lendemain pour une journée à motos jusqu’à Hué